16.10.15

Dans le cours de Monsieur Brun





C'est fait ! j'ai commencé le cours de peinture des Ateliers Beaux-Arts de Paris
J'ai été finalement contacté par le service des dépôts de dossiers pour me proposer un autre atelier toujours en peinture. 
Je suis très heureuse de démarrer même si pour l'instant je tâtonne.
Ces parenthèses artistiques sont une belle échappée à la vie de tous les jours.
Et puis j'ai vraiment envie de réaliser de beaux portraits en peinture .
La semaine est devenue très intense ....parce que figurez vous que non seulement je fais 3 heures de peinture mais je fais aussi 3 heures de dessins en rajout un autre jour ( modèle vivant) ... et je ne vous parle pas de ma vie folle et intense de travail qui m'attend à coté.
Je gère .... et je me fais des bulles de détente le weekend.
Pour en revenir au cours de Monsieur Brun, ce petit bonhomme m'amuse.
Je l'aime bien malgré son air de professeur a l'ancienne . Je n'arrive d'ailleurs pas à lui donner d'âge, il n'est pas si âgé que cela je pense.
Il parle doucement, il est patient , donne quelques conseils en passant devant les toiles des élèves .
Il a l'air parfois perdu où tout du moins vite submergé mais il gère assez bien sa classe d'adulte . 
Il a un bon fond malgré quelques remarques parfois acerbes de temps à autre.
Et je crois qu'il a un humour assez décapant .
Pour ce qui est de mon travail .... il y a dire et à refaire c'est certain. Comme dirait Monsieur Brun, si l'on critique son travail c'est que l'on évolue en mieux et que l'on commence à voir ses défauts.

It is done ! I started painting classes Workshops Fine Arts in Paris
I was contacted by the deposit records of service to offer me another workshop still painting.
I am very happy to start even if for the moment I fumble.
These parenthesis are a beautiful artistic escaped everyday life.
And I really want to achieve beautiful portraits in painting.
The week has become very intense .... imagine that because I do not only paint three hours but I also do three hours of designs in addition another day (live model) ... and I'm not talking about my crazy life and intense work to do nearby.
I manage .... and I'm getting bubbles relaxing weekend.
Going back over Mr Brown, this little guy have fun.
I like him despite his professorship air antiques. I do not also manage to give his age, it is not so old that I think.
He speaks softly, he is patient, gives some tips past the paintings of students.
He sometimes lost air where at least quickly overwhelmed but manages quite well his adult class.
He has a good background sometimes despite some acerbic comments from time to time.
And I think he has a pretty scathing humor.
In terms of my work .... there say and repeat for sure. Looks like Mr. Brown, if one criticizes his work is that it is changing for the better and that we begin to see its mistakes.



4.10.15

Portrait de femme Italienne




La belle Ferronnière, toute une histoire .....
Une belle dame mystérieuse et sensuelle. Bien plus intrigante à mon goût que La Joconde.
Sa résidence principale est au Louvre ( Paris).
Elle vient d'être restauré.Les vernis jaunis et posés successivement au fil des siècles ont été enlevés. On retrouve sa peau blanche et délicate, lumineuse !
Je vous conseille d'y aller très rapidement, durant ce mois d'octobre 2015 car malheureusement elle s'échappe encore une fois, pendant 1 an à Abou Dhabi à partir de Novembre ( Inauguration du Louvre d'Abu Dhabi prévue le 02 Décembre 2015).

Son histoire ....
On retrouve le nom de Belle Ferronnière seulement au XVII ème siècle dans le livre "Abrégé chronologique de l'histoire de France" de Sieur de Mezeray. La belle ferronnière serait la maîtresse de Francois Ier et devrait son surnom a l'activité de son mari ( marchand de fer).

Le titre du tableau est le résultat d'une erreur.
.Dans tous les inventaires du XVIIe et du XVIIIe siècle, le titre La Belle Ferronnière était donné à un autre tableau de la collection royale (aujourd’hui également au Louvre et inventorié sous le numéro INV 786, représentant une dame en costume français, supposée être l'une des maîtresses de François Ier). Celui de Léonard de Vinci était répertorié, quant à lui, comme un Portrait de femme italienne.
 Son surnom en fait lui a été donné par le peintre Ingres qui a copié le tableau au XIXème siècle sur une gravure de femme de 3/4 et signé en bas la BF .
Les spécialistes signalèrent immédiatement cette erreur mais le titre lui resta, ce qui est encore le cas aujourd’hui.
L'oeuvre est entrée au Louvre en 1797, après avoir été exposée à Versailles au cours du XVIIIe siècle et fût rarement montré par la suite.

Dans tous les inventaires anciens et tout au long du XIXe siècle, ce tableau a été reconnu comme une œuvre certaine de Léonard de Vinci.
Mais certains historiens au début du XIX ème siècle soulignèrent la faiblesse et la maladresse de certains éléments de la composition, notamment le rendu du parapet (grisâtre, sans perspective) et du bijou, le traitement des cheveux et cette tache rouge sur la joue qu’ils ont du mal à interpréter (la première mention de cette tache date de 1909). Elle est interprétée par certains comme étant un reflet du vêtement du modèle sur sa peau).
Jusqu'en 1980, on avait encore des doutes sur le peintre .
On a pensé que le tableau aurait été commencé par Léonard de Vinci mais achevé par une autre main (le parapet, le bijou, et peut-être aussi le fond sombre), sans doute par Giovanni Antonio Boltraffi .

Son style:
Léonard a été fasciné par les peintures nordiques flamandes, entre autre les fonds sombres et les positions de 3/4 et non plus de profil comme il était d'usage de faire auparavant ( la cour de Milan aimait les profils à l'antique / portrait de Baptista Sforza/ fille du duc de Milan).
Dans ses jeunes années ( 22 ans) il est influencé par Antonello da Messina dont ses œuvres marquent la synthèse entre la peinture du nord et la peinture italienne ( Le condottiere / homme de trois quarts sur fond neutre et sombre - 1475- Musée du Louvre)

Qui est-elle  ?
J.B. Venturi, fût l'un des premiers à étudier les manuscrits de Léonard.
À la fin du XVIIIe siècle, il trouva un poème dans le Codex Atlanticus; d'une certaine Lucrezia Crizelli qui devint la maitresse de Ludovico Sforza à partir de 1495.

Hujus, quam cernis, nomen Lucretia. DiviOmnia
cui larga contribuere manu,
Rara huic forma data est. Pinxit Leonardus, amavit
Maurus, pictorium primus hic, ille ducum.
« Celle dont il s‘agit se nomme Lucretia. Les Dieux
La dotèrent de tous les dons avec générosité.
Rare est la beauté qui lui fut donnée. Léonard la peignit
Le Maure l’aima, l’un le premier des peintres, l’autre des princes. »

Aujourd’hui, c’est l’une des hypothèses retenues mais sans être une certitude absolue.En effet, depuis le début du XXIe siècle, certains spécialistes privilégient l’hypothèse selon laquelle ce portrait serait celui de Béatrice d’Este, la femme de Ludovico Sforza.
La belle ferronnière gardera toujours une part de son mystère, n'est ce pas?


The beautiful Ferronnière, a long story .....
A beautiful mysterious and sensual lady. Even more intriguing to my taste than the Mona Lisa.
His main residence is in the Louvre (Paris).
She has just been laid and yellowed varnish restore. The successively over the centuries have been removed. We find her delicate white skin, light!
I advise you to go very quickly, during this month of October 2015 because unfortunately she escapes again, for 1 year in Abu Dhabi from November (Louvre Abu Dhabi Inauguration scheduled 02December 2015 ).

Her history ....
We find the name of Belle Ferronnière only in the XVII century in the book "Chronological Outline of the history of France" Sieur de Mezeray. The beautiful ferronnière would be the mistress of Francois I and his nickname should the activity of her husband (iron merchant).

The title of the table is the result of an error.
.In All inventories of the seventeenth and eighteenth centuries, the title La Belle Ferronnière was given to another table in the royal collection (also now in the Louvre and inventoried under the number 786 INV, representing a lady in French costume, supposedly be one of the masterpieces of Francis I). That of Leonardo da Vinci was listed, meanwhile, as an Italian woman Portrait.
 His nickname was actually given to him by Ingres painter who copied the painting in the nineteenth century a woman burning and signed lower 3/4 BF.
Experts immediately signaled this error but the title stuck to him, which is still the case today.
The work entered the Louvre in 1797, after being exposed to Versailles in the eighteenth century and was rarely shown thereafter.

In all the old inventories and throughout the nineteenth century, the painting was recognized as some work of Leonardo da Vinci.
But some historians in the early nineteenth century emphasized the weakness and clumsiness of some elements of the composition, including the rendering of the parapet (gray, without perspective) and jewelery, hair treatment and the red spot on the cheek that they find it difficult to interpret (the first mention of this spot in 1909). It is interpreted by some as a reflection of the garment pattern on its skin).
Until 1980, it still had doubts about the painter.
It was thought that the painting was started by Leonardo da Vinci but completed by another hand (the parapet, the jewelry, and perhaps the dark background), probably by Giovanni Antonio Boltraffi.

Her style:
Leonardo was fascinated by the northern Flemish paintings, among other dark backgrounds and positions and not more than 3/4 profile it was customary to do before (Milan court liked the profiles to the ancient / portrait Baptista Sforza / daughter of the Duke of Milan).
In his youth (22 years) it is influenced by Antonello da Messina which his works mark the synthesis between painting and northern Italian painting (The condottiere / man of three quarters of neutral and dark background - 1475- Louvre)

Who is she ?
JB Venturi, was one of the first to study the manuscripts of Leonardo.
At the end of the eighteenth century, he found a poem in the Codex Atlanticus; some Lucrezia Crizelli who became the mistress of Ludovico Sforza from 1495.


Hujus, quam Cernis nomen Lucretia. Divi

Omnia cui contribuere larga manu,
Rara is huic forma data. Pinxit Leonardus, amavit
Maurus, Pictorium primus catch ille ducum.


"The one in question is called Lucretia. The gods

Endowed it with all the gifts generously.
Rare is the beauty that was given to it. Leonardo painted the
The Moor loved him, one of the first painters, the other princes. "

Today is one of the hypotheses but not absolute certainty.
Since the turn of the century, some scholars favor the hypothesis that this portrait is that of Beatrice d'Este, the wife of Ludovico Sforza.

The beautiful ferronnière always keep some of its mystery, is not it?